Soft skills : de l’importance des compétences générales
La réussite n’est pas qu’une affaire d’acquisition de connaissances et d’intelligence théorique (QI). Elle nécessite de pouvoir mobiliser ses compétences. Cela nécessite un certain état d’esprit, et du savoir-être. Ce savoir-être, c’est l’ensemble des comportements et les attitudes attendus pour réussir dans ses activités professionnelles en général et parfois dans un métier en particulier.
Entrer dans le monde du travail, c’est passer du monde étudiant au monde professionnel, sans rupture temporelle, sans transition, si ce n’est qu’on s’occupe différemment. Enfin… apparemment… C’est la suite logique au parcours étudiant : on a fait des études pour obtenir un emploi, cela va de soi. En apparence… Car c’est aussi le moment où l’on quitte le statut d’enfant pour entrer dans l’adultité. Ça bouge, et les enjeux sont énormes ; notamment, il faut gagner sa vie. L’expression en dit long. C’est donc une période délicate.
Soft skills ?
Les soft skills, c’est la différence entre ce que les chefs d’entreprise attendent et ce que les nouveaux diplômés proposent. Et cela a beaucoup à voir avec les autres intelligences, celles qui ne reflètent pas le QI : l’intelligence émotionnelle et l’intelligence relationnelle notamment.
Les croyances des étudiants sont fortes au sujet de ses soft skills :
- Les compétences techniques (hard skills) sont les plus importantes pour trouver un emploi,
- Prendre en compte les soft skills nous pénalisent dans le travail, parce qu’on n’aime pas les gens qui montrent leur émotions,
- Les émotions n’ont pas leur place au travail,
- Ceux qui montrent leurs émotions sont faibles,
- Les soft skills, ça s’apprend sur le tas.
On en parle depuis longtemps des soft skills … émotions, assertivité, empathie, adaptabilité, résilience, communication interpersonnelle efficace, ouverture à la diversité ou encore l’écoute … Pourtant, en pratique, elles ne sont pas toujours au programme, quelque soit le niveau du diplôme. Mais, à l’aube de la concurrence entre intelligence artificielle et humains, ces formes d’intelligence, nécessaires pour une forte motivation, une concentration soutenue et un relationnel efficace et collaboratif, ont fini de faire valoir l’intérêt de les développer.
Et aujourd’hui, ces compétences professionnelles générales sont recherchées par les entreprises qui embauchent, car pour elles, les collaborateurs dotés de ces compétences précieuses s’adaptent et progressent plus rapidement, ont un meilleur relationnel.
Vos rêves, vos ambitions, et les besoins des recruteurs
Etudiant ou jeune diplômé, devant l’échéance du premier poste à décrocher, vous allez composer avec vos rêves, vos ambitions et avec les attentes et les objectifs des entreprises représentées par les recruteurs. Puis, après avoir intégré votre premier poste, vous composerez avec les enjeux de l’entreprise et ceux des différents acteurs, au sein de celle-ci.
Et cela peut être vécu comme un véritable choc : brutalement, vous en avez fini avec la culture scolaire, avec l’apprentissage formel, parfois considéré comme une préparation à la vie adulte ou comme une rampe de lancement d’une trajectoire de carrière. Un lien trop rapide est alors fait entre diplôme et employabilité. Or l’entreprise évalue chez vous des potentiels, pas des réalisations car vous n’avez généralement accumulé que peu d’expériences professionnelles. Les recruteurs vont en priorité vérifier votre capacité à transformer une formation théorique en valeur ajoutée professionnelle.
Vous recruter, c’est investir : cela a un coût
Si le diplôme constitue toujours la meilleure carte de visite pour obtenir un emploi, les soft skills pèsent plus lourd, aujourd’hui, dans la balance à l’heure du choix d’un nouveau collaborateur. Notamment, quand l’employeur a le choix. Plus qu’un diplôme, les recruteurs recherchent des individus qui savent s’adapter à un monde qui change de plus en plus vite, un monde de plus en plus complexe, et où le saucissonnage des activités devient de moins en moins la norme. Recruter c’est investir : cela a un coût.
Adapter vos comportements pour réussir votre entrée dans monde du travail
Passer d’un monde à l’autre et réussir votre entrée dans le monde du travail va impliquer une démarche volontaire de changement qui peut s’accompagner en coaching, que vous soyez diplômé ou en passe de l’être. L’accompagnement vise votre croissance par la mobilisation de vos ressources, par la mise en lumière de votre potentiel qui repose notamment sur vos talents : vous augmentez vos responsabilités envers vous-même, vous développez votre autonomie, en toute sécurité. Ceci de manière pérenne, dans le respect de votre vision, de vos objectifs et de quel.le professionnel.le vous voulez devenir.
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Options Personnelles par Elisabeth PIERRE : coaching scolaire et coaching étudiant à Nantes et ses environs